mardi 13 mars 2012
– Abdellah Ben Abdessamad Guennoune (1908-1989): Il a reçu un enseignement dans les domaines de la linguistique, la littérature, l’histoire, la théologie et la culture générale. Il fut un grand érudit et a participé dans le mouvement national. À l’indépendance du Maroc, il devint le gouverneur de la ville de Tanger. Il était aussi membre d’académies de langues et institutions scientifiques arabo-islamique. Il a publié des ouvrages liés aux sciences de la langue arabe, aux études andalouses, à la poésie, au récit, à l’histoire et à la pensée dont: “Annubugh Al Maghribi” (Le génie marocain), “Ahadith fi Al Adab Al Maghribi Al Hadith” (Discours sur la littérature marocaine moderne ).
Mohamed El Mokhtar Soussi (1900-1963): Il était érudit fondamentaliste, écrivain, poète et écrivain éditeur et un grand Moujahid. Il a appris le Coran et les textes jurisprudentiels et linguistiques. Il a livré le combat de l’unité nationale sur des fondements islamiques et a participé à la constitution du mouvement national dans le sud du Maroc. Il a enseigné dans de nombreuses mosquées et zawiyas de la ville de Marrakech avant d’être exilé vers son village natal. Il a réalisé de nombreux ouvrages sur la jurisprudence, la littérature et l’histoire dont les plus fameux sont “Souss Al Alima” et “Al Maâsoul” en vingt tomes.
Mohamed Ben Larbi Alaoui Lamdaghri:(1880-1964): est un salafiste réformateur et un militant nationaliste. Il suivait ses études dans les ateliers des sciences légales et linguistiques. Il s’est engagé dans les corps de l’enseignement et des magistrats. IL a été conseiller du mouvement national et conseiller du Sultan Sidi Mohamed Ben Youssouf. Il l’a désigné Ministre de la justice dans le gouvernement makhzen pendant le protectorat et ministre de la Couronne dans les premiers gouvernements du Maroc indépendant.
Moulay Abderrahmane Ben Zidane (1878-1946): Il a entrepris des études religieuses et linguistiques. Il s’est engagé dans le secteur de la fonction publique et l’administration et s’est consacré à des investigations et des écrits sur l’histoire et devint historiographe de la dynastie alaouite. Il fut aussi le procureur du directeur de “l’Ecole Casablancaise Militaire” à Méknès et représentant des chérifiens alaouites. Il rassembla de nombreux documents sur l’histoire qu’il a classés dans sa “bibliothèque zaydaniya”. Il a réalisé des ouvrages dont : “Ithaf Aalam anass bijamal akhbar hadirato Méknès” en 5 tomes et comprenait la traduction de cinq cent célébrités marocaines.
Le Cheikh Abou Chouaîb Doukkali Essediki (1878-1937). Il a grandi au sein d’une famille de sciences et du savoir. Il fut un précurseur de salafiya au 20ème siècle. Il était Sunnite et expert en matière des sciences coraniques imprégné par les idées de grand Cheikhs. Il a occupé différents postes ministériels et scientifiques et fut un rénovateur de la science et de la culture musulmane au Maroc. Il a présidé le conseil scientifique et assura des cours sultanesques.
– La poste marocaine avait choisi de nous faire remémorer ces “personnalités marocaines” à travers une émission regroupant 5 timbres (1 pour caque personalité) et présents sur cette intéressante lettre envoyée le 24/02/2012 par Najma (Merci) de Rabat, la capitale administrative du pays:
Les portrait sont mis en page dans un décor familier à chaque personnage (institution, paysage, mosquées,…). Les timbres de 3,50Dirhams chacun conçs par L.Edfouf, ont été émis le 30/06/2011